Millernin
© Giannina Urmeneta Ottiker

Tout ce qui inspire de temps à autre des fantasmes.

Paris, années 30. Anaïs Nin fait tout ce que Dieu a interdit. L'auteure a un mariage paisible avec un certain Hugh Guiler, jusqu'à ce qu'elle rencontre l'auteur américain Henry Miller en 1931. Sa vie s'en trouve bouleversée ; elle s'engage dans une liaison avec le quadragénaire sans le sou, mais tellement séduisant. Et même l'épouse de Miller, June, est au goût de la fée littéraire. Comme la passion et la volupté jaillissent des pages de ses journaux intimes, Anaïs Nin se met à publier des œuvres de fiction. Conserver ses journaux intimes dans une cachette fermée à double tour est l'unique façon d'épargner son mari. Ses écrits regorgeant de passion ne sont réapparus qu'en 1986. La Compagnie de KOE les prend comme point de départ pour ce spectacle.

Anaïs Nin. Ana est Nin.
« Ana » (« elle » en russe).
Elle est Nin.
Avec le nom d'un père espagnol.
Des langues s'enchevêtrent pour former un nom. Espagnol. Anglais. Français.
Trois mots. Trois lois. Trois lettres.
NIN : reflets, réflexions dans un verre.
NIN : en cas de permutation, toujours au milieu.
Anaïs-encerclée ? Jamais !
ANAÏS aussi bien Yin que Yang.
NIN : Toujours entre deux hommes. Toujours seule.

De et avec Sarah Vangeel, Nico Sturm et Bruno Vanden Broecke
Production de KOE
En collaboration avec le Vooruit, Gand
Avec l'appui des Autorités flamandes