Bas Teeken et le plasticien Michiel Voet ont créé un « prologue visualisé » pour accompagner le spectacle Drie Koningen.
Il s'agissait d'examiner une question commune, chacun depuis sa propre spécialité.
La décision de collaborer s'appuyait sur l'intérêt partagé pour la position du spectateur vis-à-vis de ce qui est montré, et inversement. Comment fonctionne cette communication ? Quel en est le but et que veut-on obtenir ? La situation artificielle dans les musées (et les théâtres) a trop déraillé. Les murs TROP blancs, la température TROP bien réglée créent une atmosphère très éloignée de la réalité. Le spectateur est souvent privé de la possibilité d'engagement et ici, nous nous heurtons au problème que dans la civilisation occidentale, il n'y apparemment plus de garanties stables de disposer d'un langage général pour les arts.
La thématique dominante de ces deux nouvelles productions était la notion de « puissance ». Sur le papier, ce n'est qu'un mot, mais dans la réalité c'est un phénomène d'une rare complexité.