L'histoire de trois personnes.
Jeanne de Castille, sa fille Catherine. Et Harry.
L'homme dont la voiture a été volée.
Trois personnes dont l'histoire regorge de ruptures subies et de souvenirs chéris.
Une tentative de comprendre – cette histoire, le monde, les deux autres, soi-même – débouche sur l'acceptation de tout. En définitive, on ne peut qu'accepter que tout n'est pas compréhensible.
De slag van Glottis veut examiner la multitude de perspectives sous lesquelles peuvent se voir les choses (est-ce que l'humour n'en est pas le meilleur exemple ?).
Il s'agit de tenter, avec le plus d'engagement possible, de reprendre de la distance et de lâcher prise.
Il s'agit de trouver le repos sans jamais tomber dans la léthargie.
De slag van Glottis est un mystère complètement loufoque dans lequel les lignes de la réalité se confondent systématiquement. Le désarroi et l'humour, les récits et les notions inexprimées forment les contours entre lesquels les individus s'extirpent progressivement du marécage que leur vie menaçait de devenir.
Je suis si souvent douloureusement seul sur la scène de mon for intérieur, et alors s'y ajoutent enfin d'autres, toi et toi, parfois les peuples de la terre, et alors nous ne jouons pas sur ma scène, nous sommes tout simplement ensemble, et à l'intérieur de moi c'est devenu vaste et chaud. (Peter Handke