Noir est le dernier volet, après Blanc et Rouge, de la trilogie Le Relèvement de l'Occident. Après le Blanc virginal et le Rouge voluptueux, un Noir sombre et morbide semblerait s'imposer. Notre Noir est toutefois transparent.
Blanc parlait du début, de notre jeunesse. Dans Rouge, Liz Taylor nous entraînait dans une existence faite d'opulence, de tragédies, de passion et d'amour. Dans Noir, nous parlons du point où nous avons fini par arriver ; dans Noir, nous parlons de l'art.
Tels des moines, nous avons étudié l'Histoire de l'Art occidental depuis sa résurgence à la Renaissance. Nous l'avons couchée par écrit, puis condensée, tout en cherchant comment représenter une histoire de l'art au théâtre. Car dans Noir, nous cherchons comment être pédagogiques sans toutefois enseigner, comment évoquer tout en restant précis. Comment inspirer et éclaircir. Comment une rétrospective peut devenir prospective.
En fait, Noir est un récit sur notre foi dans la flexibilité et la créativité. Sur les possibilités de changement et de renouveau. Sur la force des projets, discussions et collaborations. Dans Noir, nous avons refermé le cercle de Blanc. Notre Noir est presque plus blanc que notre Blanc.